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Quelques informations sur la Paroisse de Maria Tãw (2015)

Situation socio-administrative

La paroisse Notre Dame de la Paix de Maria Tãw est régie administrativement parla commune rurale de Koper.

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Maria Tãw, en dagara (la langue du pays) signifie « la colline de Marie ». En effet l’église est bâtie sur une petite éminence et donc visible de partout. La population locale est estimée aujourd’hui à 15.168 habitants, appartenant en majorité à l’ethnie dagara. Il y a 12 villages, dont celui de Babora en face de l’église, en bordure de la piste qui va de Dãno à Dissin. Dans ce village, quelques commerces, deux ateliers de couture, une petite pharmacie et un cabaret où l’on peut boire du « dolo », bière de mil fabriquée localement.

Il y a donc les Dagara, quelques Mossi qui tiennent commerces et des fonctionnaires de l’Etat qui viennent de Ouagadougou la capitale, qui ont été formés et travaillent dans la langue et la culture françaises. Pour eux, une messe en français a été mise en place le samedi soir depuis l’année 2014.

Situation économique

La population est en majorité agricole : les gens cultivent pour se nourrir. L’exploitation est familiale, les cultures sont vivrières (légumes et fruits) : elles ne suffisent pas à nourrir toute la famille, à cause de la pauvreté du sol et de l’insuffisance des pluies. La population a connu des années de famine, avant d’avoir pu constituer des réserves par le système des coopératives. Dans son ensemble, c’est une population très pauvre. Rappelons que le Burkina Faso a été, de longues années, le second pays le plus pauvre d’Afrique.

Les paysans cultivent des céréales : mil et maïs, arachides. Quelques- uns cultivent le coton pour l’exploitation, mais « à perte ». L’outil agricole est la houe, sorte de binette, trop rudimentaire pour des grandes surfaces ; çà et là commence la culture attelée.

L’élevage bovin est une activité aussi importante que l’agriculture. Mais il existe une grande mortalité animale.Un peu d’artisanat : forge, maçonnerie, poterie à caractère seulement utilitaire. Pratiquement pas d’artisanat d’art, à part la confection des balafons de cérémonie ou de fête.

Situation sanitaire

Il y a trois centres de santé, deux d’Etat et un privé, qui s’occupent des maladies locales : broncho-pulmonaires, ORL, digestives, articulaires, vasculaires et cardiaques, gynécologiques ; bien sûr, du paludisme, maladie la plus ravageuse, et du SIDA. Des actions de prévention des MST.

Un Centre de soins s’occupe des nourrissons orphelins malnutris : pesées mensuelles, séjours de deux semaines pour une ré nutrition, conseil aux mamans, formation des nourrices.

Situation pastorale

Contrairement à d’autres territoires paroissiaux dans le diocèse de Diébougou, où l’animisme (religion des ancêtres) est dominant, à Maria Tãw le catholicisme est la religion la plus pratiquée, dépassant 94% de la population. On rencontre aussi quelques chrétiens protestants et des musulmans. Les relations entre les pratiquants sont très pacifiques et solidaires.

En plus de l’église principale, il y a 8 lieux de culte dans la paroisse, dont certains en pleine brousse. La catéchèse est donnée aux 285 enfants de l’école paroissiale, les jeudis et dimanches, aux collégiens et lycéens les samedis. Les 474 enfants non scolarisés sont pris en charge du lundi au vendredi par les catéchistes, avec un enseignement « par cœur » et un peu d’alphabétisation.

Enfin il existe une catéchèse pour les adultes, une très sérieuse préparation au mariage et un suivi des jeunes couples, trop fragiles.

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